Guinée : les bébés siamois tués par l’incompétence des médecins…

Les médecins guinéens à travers l’Etat, notamment le ministère de la Santé vient de prouver encore leur négligence et de leur incompétence à l’opinion nationale internationale ; suite au décès des bébés siamois, nés le 20 octobre dernier à Kindia et, admis à Donka (Conakry) pour des soins. C’est du moins ce qu’on peut dire. Parce que, les siamois sont tous décédés. Après le décès de ses enfants, le père, Aboubacar Sylla s’est confié à notre rédaction pour expliquer les circonstances dans lesquelles ses enfants ont trouvé la mort.
« Depuis que la ministre de l’Action Sociale Mme Sanaba Kaba a rendu visite aux enfants et donné une somme de deux millions GNF à la famille, ce geste du ministre mis le feu dans la poudre. Par ce que, dit-il, chaque médecin qui venait pour consulter les bébés faisait son ordonnance. «Chaque médecin qui venait toucher les bébés faisait son ordonnance. Tout simplement parce que l’Etat a décidé de prendre en charge les frais. Les médecins devaient pousser les autorités à nous aider, mais ils n’ont jamais fait cela», a confiéAboubacar Sylla, père des siamoises, à un de nos confrères après la mort du second siamois.
 
 Avant de déplorer le comportement des médecins guinéens. « Depuis notre arrivée à Conakry, les médecins nous ont envoyé à l’hôpital du camp Camayenne. Et le lendemain, ils nous ont envoyé à la maternité de l’hôpital Donka. Au moment où nous sommes venus à Conakry, les enfants étaient en bonne santé. Les docteurs m’ont dit que cette opération ne peut pas se faire en Guinée, qu’il faut évacuer les enfants. Je leur ai dit que moi je suis pauvre, je n’ai pas les moyens, de m’aider à sauver mes enfants. Ce que les médecins faisaient comme travail ne me plaisait pas. Mais je ne pouvais rien faire parce que je suis un pauvre. La voix du pauvre n’est jamais prise en compte », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Aboubacar Sylla raconte : « Qu’un soir, les médecins sont venus injecter les bébés, j’étais même absent. Soudain, l’un des bébés est tombé malade. J’ai fait appel aux docteurs qui sont venus le voir et pendant deux jours, le bébé était sous oxygène. C’était un vendredi. De 14heures jusqu’au lendemain samedi 12 novembre, il n’y avait pas de courant à Donka. Les autorités de Donka n’ont pas pu carburer leur groupe électrogène sachant bien qu’il y a des vies qui sont en danger après la coupure ».
Après l’annonce du décès de ses bébés siamois, nombreux guinéens n’hésitent pas d’accuser les médecins et les autorités guinéens qui, selon eux, ils n’ont pas prit leur responsabilité pour évacuer ses enfants siamois à l’étranger.

Source: lematinguinee.com