Culture : « Mon ambition dans ce métier, c’est de valoriser la culture guinéenne », dixit Moussa Bangoura styliste

La Guinée a des jeunes talentueux, mais beaucoup d’entre eux sont cachés par manque de moyens et de soutien. C’est le cas de Moussa Bangoura, un jeune tailleur (styliste) pétri de talents et  étudiant a l’université  Koffi Annan de Guinée,  qui à été présenté à l’occasion du festival international de la mode guinéenne comme meilleur espoir des jeunes stylistes guinéenne. Notre reporter est allé à  la rencontre de  ce dernier dans son atelier  à Bonfi derrière le grand marché de Conakry

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Parlez nous un peu de votre métier de styliste ?

Concernant ce métier que je pratique  il y a de cela quatre (4) ans, mes  ambitions dans ce métier c’est d’aller plus loin, c'est-à-dire valoriser la culture guinéenne et valoriser les produits guinéens même pas pour stopper  l’importation des autres produits, mais de diminuer en très forte quantité.

Vous êtes étudiant  en même temps styliste, comment vous parvenez à accumuler les deux travaux ?

 C’est le courage. Ce n’est pas facile, ça dépend de l’emploi du temps de l’université pour pratiquer le métier. Quand il y a l’étude à l’université je vais pour étudier et pendant les jours de repos je les consacre pour le métier  de styliste. 

Depuis quand vous vous êtes professionnalisé dans ce métiers styliste,  parce qu’hier  on vous a présenté comme l’un des meilleurs espoirs de la culture guinéenne ? 

Bon, il y’a de cela une année que je me suis professionnalisé dans ce métier. Or ce n’est pas facile, mais avec l’encouragement de mes amis on s’est donné la main afin de valoriser nos produits c’est ce qui nous a donné le courage à nous appuyer sur ce métier afin de se développer.

Le professionnalisme  est bien vrai, expliquez nous comment vous êtes venus dans ce milieu de styliste ?

 Je n’ai jamais rêvé un jour pour  être styliste, mais l’ambition est venue tout d’un seul coup. Un jour, j’ai rencontré un ami seul dans son atelier dont son père était styliste don ce dernier n’avait pas d’apprenti. C’est le même jour que j’ai eu l’ambition et je lui ai demandé si je peux devenir son apprenti en ce et moment je faisais la 8^ème année en 2006. C’est à l’issu de ça qu’il m’a encouragé et j’ai continué à l’appliquer.  

      

On sait que dans tout métier, tout n’est pas rose, qu’elles sont les difficultés que vous rencontrez dans ce métier ?

On rencontre beaucoup de difficultés, parce qu’on peut faire des produits et que ça ne sortent pas dans quelques jours et d’autres clients se pressent pour avoir leurs produits. Ils  ne nous donnent pas assez  de temps pour aller au bout  de notre satisfaction.

Quelle est votre période de bonheur dans ce métier ?

Ça  m’arrange sur tout  le plan des études. Si vous voyez que j’étudie jusqu’ à présent sait  que je me suis pris en charge.  C’est grâce à ce métier sans quoi, je n’allais pas continuer les études. C’est grâce à ce métier  que je ne demande plus de l’argent à mes parents  ça fait de cela 4 ans et je parviens à subvenir à mes besoins. 

Vous avez combien d’apprenti ?

De nos jours, j’ai trois apprentis.

Quel est l’appel que vous avez à lancer à l’endroit des apprentis évoluant dans ce métier ?

Que tu sois styliste ou couturier, il faut avoir du temps et le courage pour ton métier que tu fais, parce que ce n’est  pas facile. Car, le styliste est très difficile mais il faut avoir l’ambition et la curiosité de ce métier premièrement et de ne pas être ambitieux de l’argent dès le départ  si non la connaissance du métier serait impossible.

En cas de besoin possible vous pouvez joindre ce jeune styliste sur ce numéro :655-72-30-42    

Réalisé par Fodé SOUMAH pour lemakona.com

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